Dans le cadre du paquet de solutions intégrées de surveillance et protection des frontières conçu spécialement par SADAT Défense, la construction de postes de garde frontaliers protégés (Kalekol), équipés de systèmes électroniques de surveillance de haute technologie, ainsi que des formations spécialisées en protection des frontières sont incluses.
Les postes de garde (Kalekol) sont conçus avec des matériaux durables et de haute qualité pour assurer la sécurité des frontières. Ils permettent aux gardes-frontières d’appliquer les techniques et tactiques de protection les plus appropriées, grâce à des équipements et systèmes technologiques de dernière génération.
Il est possible de détecter, suivre et enregistrer tout mouvement, qu’il s’agisse d’intrus s’approchant de la frontière, de migrants irréguliers ou de groupes terroristes, qu’ils soient à pied ou en véhicule, grâce à un système de radar de surveillance et un système acoustique d’alerte précoce. Dès que ces éléments hostiles entrent dans la portée de tir des armes légères ou lourdes du poste de garde, les gardes-frontières peuvent ouvrir le feu et procéder à leur neutralisation ou capture.
Pour faire face à une attaque terroriste importante contre l’installation, en plus des gardes armés d’armes légères, il est possible d’utiliser des armes lourdes montées sur plateforme afin de neutraliser la menace dirigée vers la frontière. Grâce aux systèmes de soutien feu terrestre et aérien du poste de garde, il est prévu d’instaurer une supériorité de feu puissante pour contrer efficacement les groupes terroristes nombreux ou les forces conventionnelles hostiles susceptibles de franchir la frontière.
Le poste de garde que vous découvrirez dans cette présentation est composé de trois étages, y compris un sous-sol. Sa hauteur totale est de 7,6 mètres et sa surface utile est de 332 m². Les plans des différents niveaux sont les suivants :
Sous-sol : comprend les zones administratives et logistiques nécessaires au fonctionnement du poste : salle des batteries, système de chauffage-climatisation, buanderie, atelier de réparation d’armes, dépôt de munitions, infirmerie, etc. L’installation est équipée d’un système d’extinction automatique et manuel en cas d’incendie.
Rez-de-chaussée : salle de restauration et de repos, douches, toilettes, dortoir et salle de surveillance vidéo.
1er étage : doté de meurtrières pour les gardes-frontières chargés de répondre au feu des intrus, ainsi qu’une salle d’approvisionnement en munitions prête à l’emploi.
Toit-terrasse : équipé de mitrailleuses montées sur plateformes et de meurtrières ouvertes semblables à des tours de château, facilitant le tir des fusils d’infanterie pour couvrir une surveillance à 360 degrés.
La zone non couverte par le radar, les zones mortes dues au relief naturel ou artificiel, peuvent être surveillées par un système coordonné comprenant une caméra et un drone. De plus, il est possible de poser des pièges dans des zones critiques ou sur des itinéraires d’approche dissimulés, notamment pour la surveillance nocturne ou en conditions de faible visibilité.
Les intrus susceptibles de s’infiltrer par les zones latérales ou arrière peuvent être neutralisés par les gardes grâce aux tactiques de tir et de mouvement. En cas de retrait des intrus, il peut être nécessaire de disposer de véhicules blindés légers équipés de vision nocturne et d’armes lourdes pour poursuivre ou capturer ces derniers.
Les murs du poste de garde sont construits en béton armé épais et solide, renforcés par deux couches de revêtement en caoutchouc. Ils offrent une résistance aux tirs de roquettes, missiles et armes lourdes. Les véhicules blindés et armés mentionnés peuvent être utilisés pour patrouiller entre les postes de garde, et déployés rapidement pour renforcer la défense contre des intrus lourdement armés. Le système de mitrailleuse lourde T-20 peut être commandé depuis la salle de contrôle et de surveillance vidéo. En cas de menace aérienne élevée, il peut être placé sur la terrasse pour la défense des cibles aériennes et terrestres.
En complément, un hélicoptère armé peut être affecté au commandement du bataillon ou de la compagnie frontalière, pour effectuer des patrouilles aériennes armées, le ravitaillement en matériel, ainsi que des évacuations sanitaires. Les murs du poste de garde peuvent être peints avec une peinture camouflage assortie aux couleurs naturelles de la région.
Ces postes de garde sont si résistants et équipés d’un appui feu si puissant qu’ils sont surnommés “Kalekol” (poste fortifié) par les populations vivant à proximité de la frontière en Turquie.« Ce n'est pas un poste de police, c'est un »Kalekol"}.
Le poste de garde dispose de capacités logistiques lui permettant d’assurer la survie et la défense d’un effectif de 12 gardes-frontières pendant 15 jours sans renfort.Le Kalekol, pouvant aussi être équipé d’un canon anti-aérien de 20 mm, fonctionne 24h/24 et 7j/7, toute l’année, dans toutes les conditions météorologiques, offrant un service moderne, sain et sécurisé.
Equipements technologiques montés sur le mât multifonctions au sommet de la terrasse :
- Système radar de surveillance terrestre à balayage à 270°
- Caméras thermiques longue portée et vision jour/nuit
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Système d'éclairage par projecteur à longue distance
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Système d'Alerte Sonore Acoustique et d'Alerte Précoce à Longue Distance
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Caméras de surveillance et détection jour/nuit pour les environs proches
Système Paratonnerre
Fonctionnalité de dissimulation du mât mobile multifonctions :
Ce mât peut être abaissé par télécommande depuis la salle de contrôle lorsqu’il n’est pas utilisé, et relevé à volonté.
Le service de surveillance des frontières peut être assuré 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de manière continue et ininterrompue ; les violations des frontières peuvent être détectées à un stade précoce et il est possible de déterminer les coordonnées du point de violation.
Afin d'éliminer la menace, les informations de localisation détectées sont transmises aux gardes qui interviennent.
Le dispositif le plus important du mât, le radar de surveillance terrestre et de détection des cibles, balaie le terrain à un angle de 270 degrés.
L'efficacité sur certaines cibles et objets est la suivante :
- La personne rampant en approche à 2,4 km
- La personne marchant en approche à 5,4 km
- Les véhicules militaires et civils à 12,8 km;
Il peut détecter et identifier de grands objets et équipements militaires tels que des chars, des véhicules blindés et des camions à une distance de 16 km.
Le radar de surveillance terrestre monté sur le mât mobile peut détecter les êtres humains, les autres êtres vivants et les véhicules qui s'approchent de la frontière en balayant les zones terrestres proches et éloignées sur le devant du poste de police à un angle de 270°. Il est également possible que les éléments qui s'approchent soient des intrus habillés en civil et déguisés (fermiers, bergers, villageois, travailleurs agricoles, pêcheurs, etc.) Par conséquent, la véritable nature des éléments détectés doit être révélée par les gardes-frontières.
Le radar de surveillance terrestre balayant la zone environnante de manière linéaire, il ne peut pas voir les zones mortes derrière les élévations causées par un terrain escarpé dans le champ de vision. Les terrains escarpés et irréguliers peuvent fournir une couverture naturelle et une dissimulation aux forces hostiles. Grâce à ces zones mortes, les éléments hostiles peuvent s'approcher de la frontière jusqu'à ce qu'ils se trouvent dans le champ de tir effectif de leurs armes. Ces menaces potentielles doivent être identifiées grâce à une enquête détaillée et à la vigilance des gardes-frontières.
Il faut toujours prendre en compte la possibilité que les éléments qui approchent de la frontière puissent provenir d'une zone de terrain inattendue. Des violations de la frontière peuvent également se produire depuis une côte maritime, un fleuve ou un lac. Si des zones en dehors de la portée du radar ont été attribuées par les unités supérieures, une intervention peut être effectuée par un hélicoptère armé ou un drone de combat (SİHA).
